Une équipe d’évaluation rassemblant des représentants des différentes agences de l’ONU a été constituée et se rendra dès aujourd’hui dans les zones affectées par l’éruption du volcan du Mont Merapi, sur l’île de Java, a indiqué mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
L’éruption qui a démarré mardi 26 octobre a tué 28 personnes, entraîné l’hospitalisation d’une centaine d’autres pour des brûlures et provoqué l’évacuation d’au moins 22.000 personnes des zones à risque de Yogyakarta et du centre de Java.
« Le gouvernement et les partenaires locaux font face à la situation et distribue des secours d’urgence aux populations touchées. Jusqu’à présent, les autorités ont identifié sept sites d’évacuation et prévoient d’y installer provisoirement la population qui vit dans un rayon de dix kilomètres autour du volcan, soit environ 40.000 personnes », a ajouté OCHA, qui précise que l’Agence nationale indonésienne de gestion des catastrophes (BNPB) a d’ores et déjà identifié les besoins de base des personnes déplacées, comme des couvertures, des matelas, des masques contre les cendres, des abris et des latrines temporaires.
En ce qui concerne les secours aux victimes du tsunami qui a suivi un puissant tremblement de terre lundi 25 octobre au large de la côte sud-ouest de l’île de Pagai, à l’ouest de l’île de Sumatra, OCHA a indiqué mercredi que « les autorités locales et le gouvernement indonésien ont confirmé qu’ils disposaient des moyens de gérer la situation et que l’assistance de la communauté internationale n’était pas requise pour le moment ».
Quelques minutes après le séisme, des vagues de trois mètres de haut ont frappé la plupart des îles Mentawai, situés à proximité de l’épicentre. En dépit de l’évacuation des communautés côtières, 154 morts ont été officiellement recensés et au moins 400 personnes sont toujours portées disparues. Plus de 500 familles ont également été déplacées, alors que 479 maisons ont été endommagées, dont 179 sérieusement.