Lors du conseil municipal de vendredi 22 octobre, Pierre Cohen s’est félicité de la qualité de la démarche menée depuis quatre mois pour définir la place de la vidéosurveillance dans la politique menée par la Ville pour la tranquillité. « Je salue l’esprit de responsabilité de tous ceux qui ont participé, les experts, les membres du CLSPD, les représentants de la démocratie locale et les élus. Cette réflexion s’est déroulée dans la transparence et la sérénité» a t il ainsi déclaré.
Le député maire socialiste de Toulouse a tenu à rappeler que la sécurité « est le résultat d’une coproduction, notamment entre l’Etat et les collectivités locales ». « Un diagnostic territorial de la sécurité et de la tranquillité définira les outils capables de répondre à chaque situation, quartier par quartier, parmi eux le recours à la police nationale et municipale, le renforcement de l’éclairage public, le réaménagement urbain » a encore rajouté Pierre Cohen.
Il a tenu à réaffirmer qu’il n’était pas opposé à l’utilisation de la vidéosurveillance. « C’est un moyen parmi d’autres qui doit être utilisé dans un cadre légal strict et selon des modalités bien définies. La vidéosurveillance peut être un outil efficace dans certaines circonstances exceptionnelles et sous certaines conditions » a t il précisé.
Le maire a défini les méthodes d’utilisation de la vidéosurveillance : la garantie des libertés individuelles, la réactivité de la police nationale et une implantation adaptée au cas par cas.
Le maire a également annoncé la création d’ici la fin de l’année d’une commission municipale des libertés publiques en charge du suivi de la vidéosurveillance qui présentera un rapport chaque année.
Le maire souhaite intégrer ses propositions, en accord avec le Préfet, dans la convention Police Nationale/Police Municipale.
« Je veux mettre en place une véritable politique de la sécurité efficace et raisonnée. », a réaffirmé Pierre Cohen.