Les salariés de l’usine Continental Clairvoix avaient d’abord accépté des sacrifices contre maintien de l’emploi avant d’apprendre, quelques mois plus tard la décision de la direction de fermer le site. Interrogés eux aussi par leur direction le 13 septembre, les salariés « Conti » de Toulouse, Boussens et Foix avaient dit « oui » à 52% à un gel des salaires en 2011, une forte baisse de la prime d’intéressement et deux jours de réduction du temps de travail en moins chaque année jusqu’en 2015. La contrrepartie de la direction Continental : préserver l’emploi jusqu’en 2015.
Jeudi les duex syndicats CGT et CFDT ont lancé un « droit d’alerte » contre le risque de 1.000 suppression d’emplois évoqué par la direction française en cas de non-application de l’accord.
Face au risque de dérapage et sur décision du préfet, Jean Louis Chauzy, président du Consesil économique et social de Midi Pyrénées a été nommé médiateur dans ce conflit social.
La député socialiste de Toulouse en charge de l’emploi au Conseil régional, Monique Iborra a tenu a s’exprimer en ces termes sur la situation « Elue au Parlement dans le cadre de la démocratie représentative, je n’ai ni la possibilité ni le souhait d’opérer une quelconque pression sur les organisations syndicales pour leur faire approuver un protocole, quelqu’il soit. En effet, la démocratie sociale, régie par la loi, appartient aux partenaires sociaux. Je n’ai pas compétence pour y intervenir. Cependant, je reste vigilante sur l’évolution de cette situation, soucieuse du respect et de la défense des acquis et droits sociaux ».