Lors d’une manifestation gigantesque dimanche à Pyongyang Kim Jong-II posait avec son plus jeune fils. Kim Jong-Un vu comme le successeur de son père.
Il y avait comme un parfum de dictature dimanche en Corée du Nord. Rien de surprenant dans ce pays où la dynastie Kim règne depuis l’indépendance du pays en 1945. Le premier président appelé « président éternel » Kim II-Sung n’était autre que le père de l’actuel président Kim Jong-II qui s’est affiché dimanche au grand défilé avec son fils Kim Jong-Un. Le portrait craché de son père. Il apparait à 27 ans comme le successeur légitime de son père.
La propagande toujours plus grande
Le 65è anniversaire de la création du Parti des travailleurs de Corée, le parti unique, était la cause de l’organisation de cette immense festivité. Défilé militaire et civil, défilé d’armements de guerre, les nord coréens ont pu apprécier la puissance du régime mais surtout apercevoir celui que l’on pressent comme le futur héritier du trône. Car la Corée du Nord ressemble plus à une monarchie qu’une république. Fait exceptionnel la presse étrangère a été conviée à assister à cet évènement comme un signe à l’occident et aux ennemis pour officialiser l’entrée du jeune Kim troisième du nom.
La 3G en route
« Il apparaît assez clairement que la Corée du Nord est officiellement entrée dans l’ère de la 3e génération des Kim », a déclaré le président sud Coréen Lee Myung-Bak, devant des journalistes.
Mais rien ne garantit un changement d’option en matière de politique internationale ou d’armement nucléaire.
La dictature des Kim n’est pas la seule, mais sera peut être la première à passer à la 3e génération.