Pas de labsus mais un début de réponse quelque peu raté de la part du Ministre de l’éducation Luc Chatel lors des traditionnelles questions au gouvernement du mercredi 6 octobre. En réponse à une question de la députée socialiste de Toulouse Martine Martinel qui l’interrogeait sur « la situation des 14 000 jeunes enseignants qui depuis la rentrée 2010 ont été affectés sur des postes à plein temps sans véritable formation » Luc Chatel a provoqué le brouhaha au sein de l’hémicycle.
Alors que Martinel soulignait que « Tous les professionnels de l’école reconnus, du Haut Conseil de l’Education à l’Inspection Générale de l’Education, ont très récemment pointé les dangers de cette réforme ». Luc Chatel après son mal dit a tenu a défendre sa réforme. Le ministre a ainsi précisé les deux volets formations des enseignants du gouvernement. D’un côté un recrutement « aligné sur les standards européens » au niveau bac plus 5 et de l’autre, un droit à la formation de 20 heures par an les 6 premières années d’enseignement.
Alors que la députée toulousaine estimait que cette réforme relevait « d’une logique budgétaire » et pénaliserait enseignants et élèves, Chatel a quant à lui rappelé que les nouveaux enseignants bénéficiaient d’un tutorat et de 3 jours d’accueil dans leurs académies.
Photo : Martine Martinel à l’Assemblée nationale, 6 octobre 2010, capture d’écran France 3 – Toulouse7.com