Le commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), le général Alberto Asarta Cuevas, a rencontré mercredi soir des représentants des armées israélienne et libanaise au point de passage de Ras Al Naqoura au Sud-Liban afin « d’accélérer le processus de visibilité grâce au marquage de la Ligne Bleue sur le terrain ».
violations par inadvertance
« Les parties ont exprimé un intérêt particulier pour accélérer le processus », a déclaré le général Asarta Cuevas à l’issue de la rencontre. « Le processus de visibilité du marquage de la Ligne Bleue est une importante mesure qui devrait réduire la tension et la possibilité des violations par inadvertance ».
Le 4 août dernier, des tirs ont été échangés entre les armées israélienne et libanaise près de la localité d’Aadaissé, à proximité de la Ligne Bleue qui marque depuis 2000 la séparation entre Israël et le Liban. L’incident a fait quatre morts.
Le Commandant de la FINUL a estimé que la rencontre était constructive. « Je crois que les délibérations vont avoir un impact positif sur la vitesse et l’exactitude du travail technique que la FINUL effectue avec les parties concernant le marquage de la Ligne Bleue sur le terrain », a-t-il souligné.
« Personne n’a d’intérêt à une escalade. Toutes les parties doivent s’efforcer de maintenir l’arrêt des hostilités », a-t-il conclu.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, avait qualifié l’incident comme le « le plus sérieux » depuis 2006. Le respect de la Ligne Bleue est l’un des points les plus importants de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui a mis un terme en 2006 au conflit entre Israël et le mouvement libanais Hezbollah.
Par ailleurs, le Coordonnateur spécial de l’ONU pour le Liban, Michael Williams, a salué mercredi la ratification par le Parlement libanais de la Convention d’;Oslo qui interdit l’utilisation et la production des armes à sous-munitions. Le Liban est devenu le 39e pays à avoir ratifié la Convention.