Après maître Szpiner pour les parties civiles, l’accusation a présenté ses conclusion devant la cour d’assises du Tarn.
Et le représentant du ministère public Marc Gaubert, jugé « assez transparent » par une partie des commentateurs présents sur place, a eu la main lourde contre le professeur de droit Jacques Viguier, accusé du meurtre de son épouse Suzy.
Après avoir fait appel de l’acquittement décidé l’année dernière par la cour d’assises de Haute Garonne, le ministère public a demandé au jury de prononcer la culpabilité de l’accusé assortie d’une peine de prison de 15 à 20 ans.
Disparue depuis le 27 février 2000 Suzanne Viguier -ou son corps- n’a toujours pas été retrouvée.
La défense de Jacques Viguier, désormais représenté par maîtres Lévy et Dupond Moretti devrait désormais prendre la parole avant que le jury ne se retire pour délibérer. La décision de la cour d’appel du Tarn est attendue en début de semaine prochaine.