La directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a exprimé mardi sa profonde tristesse à l’annonce de la mort du journaliste britannique Rupert Hamer, tué par l’explosion d’une bombe le 9 janvier alors qu’il se déplaçait avec une unité des Marines américains dans le sud-ouest de l’Afghanistan.
son collègue grièvement blessé
« Je suis profondément attristée par la mort de Rupert Hamer », a déclaré Mme Bokova. « Rupert Hamer était un journaliste dévoué qui a été tué dans l’exercice de ses fonctions. Sa mort illustre les grands risques que prennent les journalistes lorsqu’ils couvrent des zones de conflit, a-t-elle ajouté. J’appelle les autorités afghanes ainsi que tous les responsables de la sécurité à accroître leurs efforts pour améliorer les conditions de sûreté et diminuer les dangers auxquels les journalistes font face ».
Rupert Hamer, qui était spécialiste des questions de défense au quotidien britannique Daily Mirror, a succombé sur le lieu même de l’attentat sur une route au nord-ouest de Nawa dans la province de Helmand. Son collègue, le photographe Philip Coburn, a été gravement blessé par la déflagration qui a aussi fait deux autres morts chez les militaires. Les journalistes accompagnaient une patrouille des Marines lorsqu’une bombe a explosé au passage de leur véhicule.
Dix jours plus tôt, Michelle Lang, journaliste au Calgary Herald, avait trouvé la mort dans des circonstances similaires alors qu’elle se déplaçait avec l’armée canadienne. Selon Reporters sans frontières, douze journalistes étrangers et huit afghans ont été tués en Afghanistan depuis 2001.
Les deux journalistes français enlevés en Afghanistan n’ont toujours pas été libérés.