Les contribuables seront ils appelés à la rescousse pour relancer le programme de l’avion militaire Airbus A400M ?
Une réunion cruciale entre les 7 États clients Royaume-Uni, Espagne, Belgique, Luxembourg et Turquie, Allemagne, France a lieu ce jour à Londres.
Et dans le bras de fer qui oppose États européens commanditaires et l’avionneur, l’Allemagne a dit non.
Le ministre de la défense Hervé Morin, comme le relève le Figaro aurait déclaré aux micros de RFI que « le fait de porter une partie des surcoûts (le) dérange pas ». Les Turcs, eux aussi membres du programme ont, pour l’heure accepté une rallonge.
Selon lefigaro ce sont 11 milliards d’euros en plus des 20 millliards initialement prévus, qui doivent être mis sur la table pour que le programme d’Airbus (filiale d’EADS) aboutisse. Une rallonge destinée à relancer un programme à la fois stratégique pour les forces armées mais aussi socialement et économiquement majeur. Le président de Midi Pyrénées et ancien ministre Martin Malvy s’était quant à lui prononcé pour un coup de pouce de l’Etat à Airbus.