La directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a dévoilé mercredi au Sommet de Copenhague sur le climat une initiative dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l’information pour contribuer à la lutte contre changement climatique.
base de connaissances
Premier et plus important pilier de cette initiative, l’UNESCO contribue aux sciences du climat et à l’élaboration de l’indispensable base de connaissances à travers sa Commission océanographique intergouvernementale (COI). Ce travail se fait en collaboration étroite avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme hydrologique international (PHI). Ce travail va permettre une meilleure compréhension du phénomène climatique, ainsi qu’à de meilleures prévisions.
Le deuxième pilier de l’initiative de l’UNESCO est constitué de l’éducation au changement climatique, qui s’inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable. L’UNESCO s’est vu attribuer par l’Assemblée générale des Nations Unies le rôle d’agence chef de file pour cette décennie. L’action dans ce domaine comprend notamment l’aide aux Etats membres en matière de révision des programmes scolaires, de formation des maîtres et de stratégies éducatives à tous les niveaux, y compris l’enseignement et la formation techniques et professionnelles (EFTP).
des réserves de biosphère
Le troisième pilier porte sur la diversité biologique et culturelle, ainsi que sur le patrimoine culturel. « L’UNESCO va aider ses Etats membres à faire des sites du Patrimoine mondial et des réserves de biosphère des vitrines pour les mesures de conservation et d’adaptation au changement climatique », a indiqué Mme Bokova.
L’UNESCO doit également lier ses activités au mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts (REDD) dans les pays en développement, qui devrait être un des principaux résultats de la Conférence de Copenhague.
Enfin, l’UNESCO traitera de plusieurs dimensions sociales et éthiques du changement climatique, notamment à travers le lancement d’un processus consultatif visant à se prononcer sur l’opportunité de la préparation d’une déclaration de principes éthiques en rapport avec le changement climatique, conformément à la décision prise en octobre dernier par la Conférence générale de l’Organisation. L’;UNESCO examinera aussi les dimensions sociales du changement climatique, y compris les questions de migration.