Les enfants soldats enrôlés dans l’ancienne rébellion communiste népalaise vont être libérés et pouvoir bénéficier de programmes de formation, en vertu du plan d’action signé mercredi par le gouvernement, le Parti communiste et les Nations Unies.
Le Parti communiste unifié maoïste du Népal
Cette signature a eu lieu en présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy. Le processus d’identification des candidats à la démobilisation avait été effectué par l’ONU en 2007. « Aujourd’hui, les mineurs qui ont passé les trois dernières années dans des cantonnements de l’armée maoïste, leur vie étant suspendue à cette décision, vont finalement pouvoir progresser en direction d’un avenir plus positif », a déclaré Mme Coomaraswamy.
Le Parti communiste unifié maoïste du Népal (UCPN-M) avait été désigné dans cinq rapports annuels du Secrétaire général comme partie à un conflit recrutant des enfants. Il doit respecter intégralement le plan d’action signé mercredi pour être rayé de la liste de l’ONU.
« Le gouvernement du Népal, les Nations Unies et nos partenaires, sont prêts à faire en sorte que ces personnes libérées bénéficient de programmes de réhabilitation, notamment de formations et d’apprentissages afin de susciter un avenir meilleur », a déclaré la représentante du Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF), Gillian Mellsop. Ce retour à la vie civile se fera sous les auspices de l’ONU qui devra s’assurer que les jeunes concernés ne versent pas dans la criminalité et la délinquance.