Au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tient à Copenhague jusqu’au 18 décembre, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a estimé mardi à New York que les discussions « progressaient relativement bien » et il s’est dit convaincu qu’avec « la souplesse et le sens du compromis » actuellement montré par les participants, les dirigeants du monde seraient « unis dans la conclusion d’un accord ».
des mesures d’adaptation, financières et techniques
M. Ban, qui s’exprimait devant la presse avant de participer à une réunion du Conseil de sécurité consacré à la paix et la sécurité en Afrique, a rappelé qu’il était important que les Etats membres réunis à Copenhague décident de soutenir financièrement les efforts que les pays en développement devront accomplir eux aussi dans la lutte contre le changement climatique. Il a rappelé qu’à court terme une première enveloppe de dix milliards de dollars sur trois ans à leur intention était d’ores et déjà pratiquement acquise.
« Nous allons continuer de négocier en ce qui concerne le long terme », a-t-il ajouté, se disant « encouragé et optimiste » sur la possibilité de parvenir à un accord. Celui-ci devra prévoir des recommandations concrètes, a-t-il noté, en termes de réductions des émissions de gaz à effet de serre et décider des mesures d’adaptation, financières et techniques à prendre pour faire face à la situation. Celles-ci devront pouvoir être appliquées immédiatement, a-t-il souligné.
Interrogé sur la publication dans la presse d’échanges de courriers électroniques entre scientifiques qui tendrait à mettre en doute la réalité du changement climatique, M. Ban a répondu qu’aucune donnée disponible ne permettait de remettre en cause ce phénomène. Pour lui, « il est clair que le changement climatique a lieu, qu’il se produit à un rythme plus rapide que ce que l’on pensait et que l’activité humaine en est responsable. »