Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dénoncé lundi le trafic de faux médicaments comme un crime et une menace à la santé publique internationale, dans un message lors d’une réunion de « L’appel de Cotonou » sur cette question.
« Nous devons joindre nos forces pour combattre ce crime mondial pour le bien de la santé publique internationale », a dit M. Ban dans ce message lu par le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Abdoulie Janneh, lors cette réunion à Cotonou (Bénin).
« Les individus ne sont pas les seuls qui souffrent. Les faux médicaments mettent à mal la crédibilité des systèmes de santé, gaspillent des ressources et diminuent la confiance dans les autorités responsables de la sûreté », a-t-il dit.
Le Secrétaire général a également noté que les pays en développement étaient le plus durement touchés. « Des faussaires sans scrupules tirent partie de la pauvreté, de l’analphabétisme et de l’isolement rural pour vendre des produits sans valeur à des victimes innocentes », a-t-il dit.
Il a salué l’initiative de la Fondation Chirac, dirigée par l’ancien Président français Jacques Chirac, pour lutter contre cette contrefaçon et a promis le soutien des Nations Unies aux agences internationales, organisations non-gouvernementales, organes chargés de faire respecter la réglementation sur les médicaments, professionnels de santé, associations de consommateurs et industrie pharmaceutique pour affronter ce problème.