»La France demande au gouvernement de facto de garantir la sécurité du président Zelaya et le respect des libertés et des droits fondamentaux. Elle appelle toutes les parties à faire preuve de responsabilité et de dialogue » vient d’annoncer le porte parole du Quai d’Orsay.
Le coup d’Etat avait renversé le président Zelaya à la veille d’un référendum national. De nombreux états avaient, avec notamment, le Conseil permanent de l’Organisation des Etats américains condamné ce coup de force de l’armée et demandé le rétablissement de l’ordre antérieur.
« La présence du chef de l’Etat hondurien à Tegucigalpa doit permettre d’engager des discussions en vue d’un rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel, incluant le retour de José Manuel Zelaya à la présidence de la République » une demande reformulée mardi par le ministère français des affaires étrangères.
Un accord international prévoit la tenue d’élection présidentielle le 29 novembre prochain au Honduras.