Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, rencontrait mardi à Paris deux dirigeants de l’entreprise Molex Villemur sur Tarn. L’entretien a duré quelques 3 heures. Rien de concret n’en est sorti.
Les dirigeants de Molex ont certes, tenu à remercier le médiateur Francis Latarche et le ministre pour son implication dans ce dossier.
Mais comme le précise le communiqué du ministère « très fermé à toute idée de maintien partiel de l’activité ou de contrat de sous-traitance, M. Doesburg a toutefois accepté, parallèlement à la négociation globale sur le plan social et la revitalisation, de rencontrer au cours des prochains jours les repreneurs potentiels. »
Pour le ministre, il s’agit là d’une avancée très importante, mais sans portée obligatoire quelconque.
Christian Estrosi a quant à lui demandé aux dirigeants de Molex, déterminés à fermer leur usine de Villemur dans le cadre de la réorientation de l’entreprise au plan mondial, « d’envisager une période de transition qui permette d’élaborer un nouveau projet industriel tourné vers d’autres activités que l’automobile ».
Le ministre chargé de l’Industrie souhaite que « s’ouvrent à présent les négociations entre les salariés et la direction, tout en appelant de ses vœux une solution de reprise qui convienne à la fois aux salariés et à la direction de Molex ».
S’agissant du paiement des salaires du mois d’août, les dirigeants de Molex ont accepté, à la demande du ministre, d’envisager leur versement dans le cadre des discussions globales qui se tiendront à l’occasion du comité d’entreprise de jeudi.
Les réunions de médiation et du comité d’entreprise se dérouleront à la Préfecture de Haute-Garonne, à Toulouse. Le ministre chargé de l’Industrie donnera toutes les instructions pour que soient « naturellement garanties la sécurité et la liberté de circulation des dirigeants de Molex ».
Dans ce dossier, les quelques 300 salariés du site, qui n’étaient pas invités à cette réunion au sommet, risquent de perdre leur emploi.