« Aux yeux du monde » -d’Eric Rochant avec Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg- avait été -en partie- tourné dans la campagne tarnaise, « les derniers jours du Monde » des frères Larrieu avec Mathieu Amalric, Catherine Frot et Sergi Lopez fut longuement filmé à Toulouse.
On se souvient notamment de la scènes d’attaque au bazooka sur la place du Capitole ou le campement de fortune installé sur les quais de la Daurade …
Avec 3 des plus grands acteurs français, ce film évènement sort mercredi en salle. Et les critiques sont plutôt favorables.
Extraits :
Filmsactu : »Loin des codes hollywoodiens du film apocalyptique, les frères Larrieu proposent une vision de fin du monde un peu folle, plus spirituelle que démonstrative, où « fin du monde » se conjugue avec « amour ». On entre dans la salle moqueur et certain de la franchouillardise de l’entreprise, on en ressort estomaqué par son universalité. »
Le Blog du Cinéma : « Les Derniers Jours Du Monde est donc un film certes en demi-teinte mais un film qui mérite d’être vu au moins une fois, un film qui témoigne d’un véritable travail sur le fond et la forme de la part des frères Larrieu. Un film qui nous ouvre grand ses portes et qui, si l’on est assez large d’esprit et téméraire (ou simplement que l’on a bu beaucoup de café avant la séance) pour y pénétrer entièrement, s’avère une expérience plutôt surprenante ».
Ecran large : « Ne pas se fier à l’affiche pourrave : voilà un brillant film d’anticipation doublé d’un drame intimiste et nomade. Violent moralement et visuellement, délirant et jusqu’au boutiste, un beau pied de nez adressé à Houellebecq, Schroeter et Bonello. »
cinema.ch : « La mise en scène de toutes ces catastrophes perçues par un homme dirigé que par le seul désir fait mouche. Bien qu’indispensable au cadre de l’histoire, cette fin du monde, pourtant événement important, s’efface derrière le récit d’un personnage, la rendant d’autant plus effrayante. Rien ne nous est expliqué, mais en rassemblant quelques indices on peut facilement comprendre l’intrigue, somme toute assez simple. Le choix de la dissimuler était donc bien avisé. C’est d’autant plus dommage qu’avec un décor aussi bien planté, les possibilités n’aient pas été plus exploitées. »
Presse Océan : »Un film catastrophe? Sans doute, mais il y a bien plus que ça dans le cinéma des frères Larrieu. Au-delà de quelques spectaculaires séquences d’apocalypse, ils embarquent un générique épatant (Mathieu Amalric, Sergi Lopez, Karin Viard, Catherine Frot et Omahyra Mota dérangeante androgyne) dans un périple… déroutant. C’est sûr, ils auraient pu raccourcir quelques étapes inutilement bavardes. Pourtant leur humeur fantasque garde toujours le dernier mot pour dire un goût prononcé de l’aventure, du plaisir et du risque qui bravent les interdits. En tout temps et en toute circonstance, ils se soumettent aux règles d’Epicure… »