Un nouveau cycle de négociations d’un texte qui servira de déclaration finale pour la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague de décembre 2009 s’est ouvert lundi à Bonn (Allemagne) pour quatre jours.
« Il n’y a plus de temps à perdre. Le défi de cette session est de réduire le texte et nous avons énormément de travail à faire », a déclaré Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
« Le texte est rempli de crochets. Il est préoccupant que nous ayons tant à faire alors qu’il reste si peu de temps », a-t-il souligné.
A une semaine de ces réunions, Yvo de Boer avait estimé que les Etats Membres étaient « à un tournant excitant des négociations qui pourraient conduire à un moment décisif dans la lutte contre les changements climatiques à Copenhague ». Il avait rappelé que la dernière session de négociations au mois de juin avait enrichi et approfondi le texte et que cette fois il faudrait le simplifier et le raccourcir.
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rappelé lors d’une conférence devant la Fédération mondiale des associations des Nations Unies, à Seoul (Corée du Sud), qu’il restait « moins de 10 ans pour interrompre l’accroissement des gaz à effet de serre si l’on veut éviter des conséquences catastrophiques pour la population et la planète », indique un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Le Secrétaire général a souligné qu’il attendait près de 100 chefs d’Etat et de gouvernement lors d’un sommet des Nations Unies sur le changement climatique convoqué pour le 22 septembre à New York.