Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, présent au sommet du G8 à l’Aquila en Italie a salué l’accord sur l’objectif à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici à 2050.
Mais pour que cela soit crédible, il faut fixer des objectifs à moyen terme ambitieux et des niveaux de référence clairs, a-t-il estimé.
Les pays développés doivent s’engager à réduire leurs émissions de 25 à 40% d’ici à 2020 par rapport aux niveaux de 1990. Or, les objectifs d’émissions à moyen terme annoncé par les pays développés ne correspondent pas à ceux jugés nécessaires par le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique.
Le Secrétaire général a par ailleurs salué la promesse du G8 de consacrer 15 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face au problème de la sécurité alimentaire.
Ban Ki-moon a rencontré jeudi plusieurs dirigeants participants au sommet du G8 et a discuté avec eux du changement climatique.
Il a également discuté de la situation au Myanmar avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, de la sécurité régionale en Afrique avec le Président sud-africain Jacob Zuma et de la grippe A(H1N1) et de la sécurité alimentaire avec la chancellière allemande Angela Merkel, a précisé sa porte-parole.