Les maladies non transmissibles comme les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, les cancers, ou le diabète représentent la grande majorité des décès mondiaux mais elles ne sont pas encore traités comme des priorités dans le programme mondial de développement, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la présentation d’un Réseau mondial sur les maladies non transmissibles.
Le nouveau réseau, composé d’organisations et d’experts de premier plan, est appelé à mener des actions au bénéfice de la lutte contre les maladies non transmissibles, à renforcer les partenariats mondiaux, à aider les politiques de planification gouvernementales, et à mettre en oeuvre des mesures visant à réduire le fardeau de ces maladies.
«Les objectifs du nouveau réseau sont d’attirer plus d’attention sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, d’accroître la disponibilité des ressources et de catalyser l’action efficace des parties prenantes, aux niveaux mondial et national », a déclaré Ala Alwan, sous-directeur général chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l’OMS.
Le Réseau mondial pour les maladies non transmissibles soutenu par la Banque mondiale et le Forum économique mondial plaidera en faveur de mesures visant à accroître la priorité accordée aux maladies non transmissibles dans les activités de développement, aux niveaux mondial et national.
Aujourd’hui, « les donateurs et les organisations internationales napportent encore aucun soutien aux pays en développement pour faire face à ces problèmes de santé », indique l’OMS dans le communique.
Les maladies non transmissibles causent 38 millions de morts chaque année, et 80% de celles-ci surviennent dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. L’OMS prévoit qu’à l’échelle mondial, les décès dus maladies non transmissibles sont susceptibles d’augmenter de 17% au cours des 10 prochaines années, avec la plus forte augmentation projetée dans la région africaine (27%), suivie par la région de la Méditerranée orientale (25%).