En introduction à la conférence internationale sur la crise économique réunie au siège de l’ONU, son secrétaire général Ban ki Moon a évoqué la perte de 50 millions d’emplois supplémentaires, d’;ici à la fin de l’année, qui pourrait naître de la crise actuelle, ainsi que « le milliard de personnes dans le monde qui vivent dans la disette ».
Estimant ensuite que la crise pourrait durer des années, le Secrétaire général a plaidé pour une action collective destinée à galvaniser la défense des droits de l’homme, y compris les droits sociaux et économiques, de tous les peuples de la planète.
En vue de permettre à ces pays de répondre aux répercussions de la crise, le Secrétaire général des Nations Unies a annoncé la mise en place, dans les mois à venir, d’un système d’alerte destiné à donner aux pays les plus vulnérables les moyens de résister aux effets de la conjonction des crises.
« Sans nul doute, si l’on peut mobiliser 18 trillions de dollars pour maintenir à flot le secteur financier, on doit pouvoir trouver 18 milliards de dollars pour aider l’Afrique », a fait remarquer Ban Ki-moon.
De son côté, le président de la 63ème session de l’Assemblée générale, Miguel d’Escoto Brockmann, a estimé que l’Assemblée générale de l’ONU était la meilleure enceinte démocratique mondiale, celle où siège le « G-192 ».
Chaque État peut y choisir son niveau de participation, conformément à l’importance qu’il accorde aux différentes réunions, a-t-il ajouté.
Le président de l’Assemblée a fustigé les modes de vie et de production égoïstes qui sont à l’origine des crises économique et financière actuelles. L’égoïsme doit être remplacé par la solidarité, a-t-il conseillé.