Plusieurs pays africains ont réalisé d’impressionnants progrès dans le domaine de la survie de l’enfant ces dernières années mais il reste encore beaucoup de choses à faire, a déclaré le Fonds des Nations Unies pour l’;enfance (UNICEF) à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain célébrée le 16 juin.
Le thème de cette année était : « Une Afrique digne des enfants : appel à une action accélérée en faveur de la survie de l’enfant ».
« Lorsque des systèmes de santé intégrés ancrés dans la communauté sont en place, on peut sauver, et on a sauvé, de nombreuses jeunes vies, a affirmé Ann M. Veneman, la directrice générale de l’UNICEF. On constate des signes de progrès dans tout le continent et il faut s’appuyer sur ces succès pour continuer ».
Le nombre de décès imputables à la rougeole en Afrique subsaharienne, par exemple, a plongé de 89% entre 2000 et 2007, une chute remarquable qui s’explique par les efforts menés de concert par les gouvernements et les partenaires internationaux pour renforcer les programmes de vaccination.
Bien que plus de la moitié des 9,2 millions de décès annuels des enfants de moins de 5 ans surviennent en Afrique, quelques-unes des nations les moins avancées -Erythrée, Ethiopie, Malawi et Niger – ont fait chuter leur taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans de 40% ou plus depuis 1990.
Les services et pratiques essentiels nécessaires pour éviter les décès d’enfants en Afrique comprennent entre autres l’amélioration des soins prénatals et la présence d’ un soignant qualifié à l’accouchement; l’allaitement exclusif au sein, très rapidement après la naissance, suivi d’une alimentation d’appoint appropriée; l’immunisation contre les maladies de l’enfance que l’on peut prévenir par un vaccin; une nutrition adéquate; une protection contre le paludisme et un traitement contre cette maladie; le traitement des mères et des enfants qui vivent avec le VIH et la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant; l’amélioration des sources d’eau potable et des installations sanitaires et de meilleures pratiques d’hygiène.
En combinant ces interventions et en les dispensant aux enfants et aux mères dans le cadre d’un continuum de soins, on améliore leur efficacité.
A la demande de l’;Union africaine, l’Organisation mondiale de la santé, la Banque mondiale, l’UNICEF et le Fonds des Nations Unies pour la Population ont mis au point un cadre de travail stratégique pour épauler les efforts des pays africains visant à diminuer le nombre de décès d’enfants et de mères en Afrique.