L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a participé mardi à des discussions sur le déploiement d’unités mixtes, composées d’anciens rebelles et de forces gouvernementales, pour assurer la sécurité dans le cadre du processus électoral en cours.
problèmes financiers et points techniques
Il s’agissait de la première réunion militaire hebdomadaire visant à créer un cadre de discussion pour le suivi de l’Accord 4 de l’Accord politique de Ouagadougou, a indiqué mercredi la porte-parole du Secrétaire général lors du point de presse quotidien au siège des Nations Unies à New York.
Le chef de la police des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Pierre André Campiche, et le commandant adjoint de la Force, Benjamin Freeman Kuzi, ont participé à cette réunion tenue au bureau du représentant spécial du Facilitateur en Côte d’Ivoire, Bouréima Badini.
S’exprimant à la fin de la rencontre, M. Campiche a expliqué que l’ONUCI était venue pour recevoir les requêtes et aider les acteurs politiques et militaires ivoiriens pour une application effective de l’;Accord politique de Ouagadougou.
Selon le chef d’état-major des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), le général Soumaila Bakayoko, la réunion a permis de faire le point sur le déploiement des unités mixtes dans le cadre de la sécurisation du processus électoral en cours.
« Nous avons également évoqué les problèmes que les militaires rencontrent sur le terrain par rapport à l’exécution de leur mission notamment des difficultés d’ordre logistique », a-t-il indiqué au sortir de la rencontre qui a rassemblé les ministres ivoiriens de la défense, Michel Amani N’Guessan et celui de l’intérieur, Désiré Tagro.
Les deux ministres se sont félicités de cette rencontre entre militaires et civils engagés dans le processus en tant qu’acteurs principaux, et dont l’objectif est entre autres de « répertorier ensemble les problèmes et leur apporter une solution ». « Nous sommes en plein dans la partie militaire de l’Accord politique de Ouagadougou notamment l’Accord 4 », a indiqué M. Tagro
M. Amani N’Guessan a pour sa part noté la nécessité de mieux coordonner les actions. « L’accord politique est un accord, il faut maintenant et de façon technique, voir les problèmes financiers, les problèmes de cadre d’accueil des redéployés, la mission même de l’opération et un certain nombre de points techniques », a-t-il souligné, annonçant par ailleurs qu’à ce jour 500 éléments des FDS étaient déployés à Bouaké et 101 éléments FAFN à Abidjan.