L’Irak se trouve actuellement dans une phase de transition difficile et fragile qui nécessite toujours une attention urgente de la part de la communauté internationale, selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
« Bien que la situation humanitaire en Irak ne soit plus d’actualité ces derniers temps, le HCR demeure particulièrement préoccupé par la satisfaction des besoins de millions de personnes déracinées tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur », a déclaré mardi le porte-parole du HCR, Ron Redmond, lors d’un point de presse à Genève.
Ces préoccupations ont été présentées aux pays donateurs lors d’une réunion du HCR jeudi, à laquelle a participé le directeur du Bureau pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord du HCR, Radhouane Nouicer.
Selon lui, alors que les conditions générales de sécurité se sont améliorées, elles ne sont pas encore suffisamment durables pour encourager des retours massifs d’irakiens. On dénombre encore plus de 1,5 million d’irakiens en dehors du pays, particulièrement en Syrie et en Jordanie, et quelque deux autres millions de personnes déplacées internes.