Lors du scrutin électoral prévu à la fin de l’année en Côte d’Ivoire, la Mission des Nations Unies veillera à ce tout dysfonctionnement soit évité, a rappelé mercredi à Abidjan, le représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d’Ivoire, YJ. Choi.
« S’il y a des dysfonctionnements, je contacterai les gens concernés pour les ramener dans les critères-cadres, a-t-il dit lors d’un point de presse. S’il y a de la mauvaise foi, je ne ferai pas de concessions ».
Le gouvernement de Côte d’Ivoire a annoncé la semaine dernière que la date de l’élection présidentielle attendue de longue date avait été fixée au 29 novembre 2009.
cinq critères : la paix, l’Etat, les listes électorales, la presse et les résultats
Le Conseil de sécurité de l’ONU a confié au chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) un mandat de certification concernant la liste électorale et le scrutin.
« Une fois la liste électorale certifiée explicitement, je n’admettrai pas sa remise en cause de façon rétroactive », a dit YJ. Choi. Il a ajouté qu’il en serait de même pour les résultats pour lesquels il « n’acceptera pas qu’une fois certifiés, ils fassent l’objet de contestations non démocratiques ou de compromissions ».
Précisant que sa mission n’était pas de rechercher a priori les failles dans le processus électoral et de les sanctionner en jouant le gendarme, le chef de la mission de l’ONU a précisé que « la certification est là pour veiller à ce que toutes les étapes se déroulent dans les critères-cadres ».
Ces critères, au nombre de cinq, concernent la paix, l’inclusion, les médias d’Etat, la liste électorale et les résultats. Selon M. Choi, cela implique que le processus électoral et les résultats doivent se dérouler dans un climat apaisé, que nul ne soit exclu du processus, que les médias d’Etat fassent preuve d’impartialité et équité pour tous les candidats, partis et groupements politiques.