Après l’épisode des séquestrations, la direction de Molex a décidé de contre attaquer. Et accuse les syndicats de diffamation en réfutant tout délit d’entrave. Des « accusations totalement infondées » précise un communiqué de Molex.
Pour Molex, « les syndicats ont systématiquement refusé la négociation, préférant les accusations mensongères et les actions spectaculaires à un dialogue qui aurait permis de trouver des solutions pour l’ensemble des salariés ».
Une déclaration réfutée par le président du Conseil régional Midi Pyrénées, qui, sur son Facebook accuse la direction de Molex « d’avoir caché la vérité » sur « le transfert d’activités engagé par ailleurs ».
En effet, explique Martin Malvy, « Dans ses réponses -aux questions du Conseil régional- Mme Ana Rodriguez -vice président Monde de Molex- n’a jamais évoqué une délocalisation au Etats Unis dont nous apprenons aujourd’hui, d’après les informations transmises par les syndicats, qu’elle serait déjà effective ».