L’annonce de la fermeture du site de Production Freescale -ex Motorola- à Toulouse a immédiatement fait réagir les élus locaux. Les licenciements envisagés et l’impact sur les sous traitant inquiètent.
Martin Malvy, Président de la Région Midi Pyrénées : « Il y a quelques mois déjà, je m’inquiétais de l’avenir du site toulousain de l’entreprise Freescale Midi-Pyrénées qui regroupe plus de 1900 salariés dont 700 cadres et ingénieurs. Je souhaite donc attendre la confirmation ou non de ces suppressions d’emplois et l’analyse des partenaires sociaux qui, en tout état de cause doivent être les premiers informés. Si l’annonce de suppressions d’emplois devaient s’avérer exactes, il appartiendrait au Préfet d’organiser sans délais une rencontre avec la direction de Freescale, non seulement sur Toulouse mais également au niveau de la direction européenne ». « Freescale est un pilier technologique de la région toulousaine qui alimente les marchés de nombreux prestataires et sous-traitants. Des répercussions sur l’emploi au sein de ces entreprises prestataires et sous-traitantes sont également à craindre alors que notre priorité à tous doit être la défense des emplois dans la région. »
Pierre Izard, Président du Conseil général de Haute Garonne : « On nous annonce que les salariés de Freescale seront « reclassés », mais chacun sait par expérience que ce terme regroupe des situations bien différentes, dont certaines répondent plus à la définition de « déclassement ». »
Pierre Cohen Maire de Toulouse : «
Pierre Cohen a proposé avec Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées et Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne de l’accompagner pour rencontrer, dans un premier temps, la direction Europe de l’entreprise et, dès que possible, être reçus au siège américain du groupe à Austin. Le député-maire de Toulouse a apporté son soutien aux salariés: » Un soutien qui sera sans faille. » « Nous ne pouvons pas nous contenter de laisser Freescale fermer l’unité de production dans trois ans et développer, à Toulouse, l’unité de recherche et de développement. Ils ne peuvent pas d’un côté garder cette unité de R et D qui bénéficient du dynamisme institutionnel et universitaire de Toulouse, et de l’autre laisser tomber la production qui en est l’aboutissement. Le site de Freescale constitue pour moi un symbole de l’histoire industrielle de Toulouse. Il n’est pas question de le laisser rayer de la carte à la suite d’une décision prise depuis les Etats-Unis !
Parti Ouvrier Indépendant Toulouse : « Molex, Freescale, Continental, Caterpillar…. et Demain l’Aéronautique ? Ou, selon le journal Les Echos du 20 avril, : « la plupart des analystes et des acteurs du secteur juge inévitable une baisse de la production de l’ordre de 20 % à 30% ». Il est nécéssaire, IL est urgent : Unité pour interdire les licenciements ! Unité contre les fermetures d’usines ! Pour une marche unie Paris ! «