Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, suggère, dans un rapport sur les enfants et les conflits armés publié mercredi, de renforcer la surveillance et la communication de l’information concernant les viols et autres sévices sexuels graves perpétrés à l’encontre d’enfants.
« Tout en reconnaissant que la même importance est accordée à toutes les violations commises contre les enfants, dans la mesure où ceux-ci sont particulièrement vulnérables au viol et à la violence sexuelle dans les situations de conflit armé et qu’un climat d’impunité règne pour ce type de crimes, il est recommandé au Conseil de sécurité d’envisager, pour le moins, d’élargir les critères appliqués pour faire figurer dans les listes jointes en annexe à mon rapport les parties qui commettent des viols et d’autres actes de violence sexuelle graves à l’encontre d’enfants dans les conflits armés, sans préjudice de la possibilité d’élargir ces critères encore davantage à l’avenir pour y inclure d’autres violations, y compris, si possible, le meurtre et la mutilation d’enfants », écrit M. Ban dans ce rapport.
Le rapport contient actuellement en annexe des listes de groupes qui recrutent ou utilisent des enfants dans des situations de conflits armés.
Les pays concernés comprennent l’Afghanistan, le Tchad, le Burundi, le Soudan (Darfour et Sud-Soudan), l’Iraq, le Myanmar, la République démocratique du Congo (RDC), la Colombie, l’Ouganda, les Philippines, le Sri Lanka, la Somalie, la République centrafricaine et le Népal.