L’intervention sur le terrain de la représentante de l’ONU pour les enfants et les conflits armés devrait conduire en République démocratique du Congo (RDC) à la libération d’enfants recrutés comme combattants dans plusieurs milices mais aussi dans l’armée régulière congolaise, les FARDC.
fin de l’impunité pour les auteurs de crimes sexuels ?
« Depuis janvier 2009, environ 1.200 enfants ont été démobilisés au cours de l’intégration dans l’armée régulière congolaise de membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) même si l’on constate de façon préoccupante que de nombreux autres sont passés quand même dans les rangs de l’armée », indique un communiqué de la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy.
Lors de ses rencontres avec le ministre congolais de la défense et des généraux de l’armée, Mme Coomaraswamy a reçu des engagements en faveur d’un plan d’action pour assurer l’identification et la libération des enfants.
Elle a aussi demandé au président Kabila de nommer un envoyé spécial de la présidence sur la violence sexuelle, après avoir rendu visité à des jeunes filles recrutées dans les rangs des milices Maï-Maï et victimes d’horribles abus. Elle a enfin réclamé la fin de l’impunité pour les auteurs de tels crimes sexuels.