Voilà exactement 1 an, Jean Luc Moudenc était battu aux élections municipales, d’une courte tête, par la liste menée par Pierre Cohen. L’occasion, pour l’ancien maire de Toulouse et actuel leader de l’opposition municipale de revenir sur la première année de mandat de Pierre Cohen. Et régler quelques comptes avec ses anciens alliés
Les donneurs de leçon à droite et le jeu trouble du Modem
« Pas question de livrer un jugement, car ce n’est pas en 12 mois qu’on juge d’une action municipale, mais en 6 ans » estime Moudenc, qui a l’occasion de cet anniversaire fait part de ses « impressions ».
Désormais membre de l’UMP, Jean Luc Moudenc « ne voit pas venir grand-chose, qui soit fort et nouveau à la fois, dans le quotidien des Toulousains, et pour l’avenir de notre ville. »
Autre axe d’attaque contre ‘l’administration Cohen » présenté par ce proche de Dominique Baudis et Philippe Douste Blazy : les services de la ville. L’ancien maire reconnait que « l’ambiance a changé ».
Mais les propos de Moudenc visent également ses anciens alliés, « les donneurs de leçon, à Droite surtout » qui poursuit Moudenc « m’ont accablé de l’entière responsabilité du résultat. »
Si l’homme reconnait des « erreurs », le politique juge aujourd’hui que des « bouleversements sociologique » et surtout « la division affectant la Majorité municipale depuis 2003 du fait de la rupture entre mes deux illustres prédécesseurs » et « la faiblesse de l’organisation de terrain des formations de la Majorité, le jeu trouble du Modem, » ont conduit à la victoire de liste de gauche menée par Pierre Cohen.