Ancien maire de Toulouse et ancien président de Tisséo, Jean Luc Moudenc connaît bien la situation des Transports en commun dans la ville rose. Sur ce dossier, il a décidé de changer son fusil d’épaule pour soutenir l’action de Pierre Cohen.
En effet, pour le leader de l’opposition au conseil municipal, « le vote des budgets a permis de dégager des moyens financiers accrus au niveau de la Ville de Toulouse, du Grand Toulouse et du Sicoval. Je salue les décisions financières prises par le député-maire, même si je regrette que leur montant soit inférieur de 10 millions d’euros – ce qui n’est pas rien tout de même ! ». « Une mesure qui va dans le bon sens » a t il rajouté.
Une réalité qu’il souhaite cependant relativiser en précisant que cette décision « aggrave l’inégalité de l’effort supporté par les Toulousains par rapport aux habitants des communes périphériques ».
Par ailleurs, Jean Luc Moudenc a déploré « la volonté de ne pas prolonger la ligne B du métro à Labège, tout comme le silence radio total sur les travaux, pourtant indispensables, d’augmentation de la capacité de la ligne A du métro pour éviter sa saturation. »
Deuxième critique de l’ancien maire et ancien président de Tisséo : le projet de dissolution de Tisséo pour le remplacer par « un syndicat mixte loi SRU », où siègeraient toutes les autorités, en particulier le Conseil Général et le Conseil Régional, présentés comme financeurs potentiels.
Une proposition jugée encore « trop floue » « un vrai tour de passe-passe, et une fausse solution » pour Jean Luc Moudenc, qui note que le changement de structure juridique n’assure pas de facto une hausse des financement.