Le maire de Tarbes et candidat auto désigné pour prendre la tête de la liste UMP aux élections régionales, Gérard Trémèges peine à mobiliser dans la communauté Facebook de Midi Pyrénées.
Alors que le doute plane encore sur le mode de scrutin des élections régionales, les partisans du maire de Tarbes font déjà campagne pour que leur champion prenne à l’UMP la tête de liste.
Plusieurs débats publics sont d’ores et déjà prévu dans les capitales régionales -Auch, Castres, Millau et Montauban- dans les prochaines semaines.
Et un groupe Facebook s’est également constitué autour de la candidature de celui qui a largement battu l’ancien ministre de Lionel Jospin, Jean Glavany lors des dernières municipales à Tarbes.
Seul hic dans cette machine électorale, le groupe intitulé « Gérard Trémège pour Midi Pyrénées » ne regroupe que quelques dizaines de membres.
Sur plusieurs dizaines de milliers de Midi Pyrénéens recensés sur le plus célèbre réseau social. Dont plusieurs centaines « encartés à l’UMP ».
Face au patron de la fédération UMP du Tarn et député maire de Lavaur, Bernard Carayon ou face à la député maire de Montauban, Trémèges doit d’abord convaincre dans son propre camp de la pertinence de sa candidature.
En outre un retour providentiel d’un ténor local comme Philippe Douste Blazy, Dominique Baudis, Christine de Veyrac ou Jean Luc Moudenc n’est pour l’heure pas à exclure.
Mais la cible des partisans de Trémège est déjà clairement désigné : Martin Malvy.
Le président socialiste de la région Midi Pyrénées est déjà vivement attaqué sur le Web. Tour à tour accusé d’avoir « fait flamber les impôts locaux » ou d’avoir érigé « le clientélisme en véritable système ».
Gérard Trémège, auquel Nicolas Sarkozy avait réservé l’un de ses premiers déplacements au lendemain des municipales réussira t il à prendre une région traditionnellement réputé socialiste ?A priori le challenge semble bien difficile.