« Déni de démocratie », « coup de force », « violence » « autoritarisme » : les débats sur la réforme des droits du Parlement ont tourné en crise politique. Les 3 députés de Toulouse, tous membres du parti socialiste ont aujourd’hui décidé de boycotter les questions au gouvernement. Ils suivent ainsi l’ensemble du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale. Une première historique sous la Ve République. Et une véritable crise politique dûe au projet de réforme du Parlement présenté par le gouvernement de François Fillon.
Ni Gérard Bapt, ni Monique Iborra, ni Catherine Lemorton n’ont donc siégé face au gouvernement et aux députés de l’UMP.
Pour la députée Catherine Lemorton il s’agit par ce geste fort de « faire part de sa profonde inquiétude quant à l’avenir du pouvoir législatif en France ».
En effet considère la députée de Toulouse, avec cette réforme l’Assemblée nationale ne serait plus un lieu de débat démocratique mais une simple « chambre d’enregistrement » soumise « au desiderata du Président de la République ».
A cette critique, le Premier ministre François Fillon a répondu en appelant « au calme et à la raison ». L’hôte de Matignon a également demandé aux représentants socialistes de « reprendre place dans l’hémicycle » de l’Assemblée Nationale.
ci dessous, les motifs de la crise expliqués en vidéo