Leader de l’opposition au conseil municipal de Toulouse, l’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc a décidé de porter le fer sur « le budget du peu » de Pierre Cohen. Désormais membre à part entière de l’UMP, Jean Luc Moudenc a trouvé deux axes de critique. L’augmentation des impôts et le manque de projets concrets.
La première critique porte sur l’augmentation de la fiscalité locale, pour l’ancien maire de Toulouse l’augmentation de 0,9% « de l’impôt municipal (…) va rogner le pouvoir d’achat des toulousains ».
Une mesure d’autant plus critiquable estime Moudenc, que les 26 adjoints au maire augmentent dans le même temps leur rémunération de 30%.
Par ailleurs estime l’ancien maire, en période de crise, le budget ne répond pas à une logique de soutien de l’emploi par l’investissement. « l’investissement est en baisse de 10 millions d’euros à Toulouse par rapport à 2007 » affirme même Jean Luc Moudenc.
Autre salve : les transports en commun de l’agglomération. L’enveloppe votée au profit des transports en commun n’est, affirme le leader de l’opposition « utilisé pour aucun grand projet nouveau pour les transports en commun, et rien n’est décidé sur la gratuité des transports promise aux jeunes, ni sur le prolongement du métro à Labège, ni sur les travaux d’augmentation de la capacité de la ligne A du métro pour éviter la saturation ! »
Mais si l’ancien premier magistrat de la ville tient à apporter son soutien à plusieurs projets : « politique de développement durable et économe d’énergie dans les bâtiments communaux, accélération du Grand Projet de Ville dans les quartiers d’habitat social dense, 2 millions d’euros en plus pour les pistes cyclables, amplification annoncée de nos choix pour le logement diversifié, promotion du tourisme, etc. »
C’est pour mieux constater » l’absence de grand projet nouveau ; il n’y a ni rupture, ni impulsion nouvelle significative en termes d’action concrète pour l’avenir, au-delà du discours hyper politisé à gauche. » a conclu Jean Luc Moudenc.