L’ancien maire de Toulouse Jean Luc Moudenc veut repartir à la conquête du Capitole.Dans sa stratégie de mobilisation, le leader de l’opposition municipale multiplie les initiatives. Il rencontrait ses partisans la semaine dernière lors d’un meeting.
IL affine désormais ses outils de communication en n’oubliant pas au passage de s’en prendre aux journalistes de la Gazette locale.
Jean Luc Moudenc, à l’instar de son homologue bordelais Alain Juppé a ainsi ouvert un nouveau blog intitulé « le blog de Jean Luc Moudenc, je vous écris de Toulouse« .
Outil moderne et utile pour faire passer des messages et tester leur impact, tout en mesurant la popularité de son auteur.
L’homme politique défait par Catherine Lemorton lors des élections législatives du printemps 2007 puis par Pierre Cohen aux élections municipales se plie à l’exercice en rédigeant régulièrement des articles.
Ceux consacrés à Nicolas Sarkozy et au budget municipal méritent l’attention pour quiconque s’intéresse à la politique locale.
Pour l’heure, si le nombre des commentaires n’en est pas encore au niveau des ténors politiques nationaux, quelques posts agrémentent déjà les articles de l’ancien maire de Toulouse.
Et ces commentaires ne sont pas tendres avec la nouvelle majorité toulousaine dirigée par Pierre Cohen.
Le terme qui revient le plus souvent pour qualifier la majorité municipale est celui « d’amateurs » !
Fred31 écrit ainsi en commentaire à l’article consacré au projet de budget pour 2009, « Il est temps que les Toulousains voient l’amateurisme des nouveaux dirigeants qui occupent le Capitole ». Ce même Fred31 qui écrit ressentir une véritable « chappe de plomb » sur Toulouse depuis l’arrivée de la gauche au Capitole.
« Une bande d’amateurs encartés » précise même Pascal P. qui voit dans l’action de Pierre Cohen « d’invraisemblables errements ».
« Ou sont passées leurs superbes promesses? » ose interroger Dédé.
Sans faire de vagues et malgré une contestation croissante au sein même de l’UMP, Jean Luc Moudenc est il en passe de gagner son premier pari à savoir rester incontournable dans la droite toulousaine ?