L’aveu émane de la députée européenne Christine de Veyrac, membre historique de l’UMP : » L’UMP traverse une crise politique profonde à Toulouse » comme dans tout le département.
Minée par les défaites successives aux élections municipales, aux législatives, aux cantonales et aux régionales, la droite toulousaine se cherche déséspérement un nouveau leader.
Douste-Blazy parti, Dominique Baudis absent, Jean Luc Moudenc défait, l’UMP Toulouse cherche la personnalité capable de mener l’appareil sur les rails de la reconquête. L’Obama de la droite toulousaine en quelque sorte.
A quelques jours des élections internes du Samedi 15 Novembre, l’UMP touche le fond.
A un point tel que la députée UMP de Veyrac n’hésite pas à dresser, publiquement, un tableau d’une extrême sévérité : « une ambiance dégradée, où prédominent les divisions, les querelles internes, les guerres de chefs, les rumeurs, les campagnes de désinformation ».
Simple effet de style et dramatisation pré électorale ?Pas sûr. Une rapide visite de la blogosphère UMP de Toulouse montre une véritable guerre de tranchées entre les nombreuses sensibilités de l’UMP.