Le Parlement, réuni en Congrès, à Versailles, a adopté lundi 21 juillet 2008 la réforme des Institutions par 539 voix contre 357, soit une seule voix de plus que la majorité requise des 3/5ème des suffrages exprimés. La député de Toulouse Catherine Lemorton a souhaité réagir et expliquer son point de vue :
Nicolas Sarkozy et le débat parlementaire
« Nous avions souhaité depuis plusieurs mois, avant la discussion parlementaire, exposer les points d’un accord qui permettraient de réelles avancées démocratiques : une réforme du mode de scrutin sénatorial, une meilleure représentation des citoyens par une dose de proportionnelle, le vote des étrangers aux élections locales et le pluralisme des medias. »
« Sur chacun de ces points » poursuit Catherine Lemorton, « Nicolas Sarkozy avait marqué son accord pour une véritable volonté de réforme évoquant il y a un an la nécessité de construire une « démocratie exemplaire ». »
Une position que critique la députée de Toulouse en ces termes « Mais au consensus, Nicolas SARKOZY a préféré le dialogue avec sa majorité et il a renoncé à tout au fil du débat parlementaire, y compris à certaines annonces de la campagne présidentielle. Le texte est donc en recul par rapport aux propositions de la Commission Balladur et a été adopté in extremis par une majorité parlementaire soumise à la pression et au chantage de l’exécutif. »
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