Le Conseil de sécurité s’est déclaré mardi préoccupé par la détérioration des conditions de sécurité dans certains pays de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, par la montée du terrorisme au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, ainsi que dans l’ensemble de la région de l’Afrique de l’Ouest.
Dans une déclaration publiée par sa présidence, le Conseil de sécurité se dit également inquiet de la montée de la piraterie dans le golfe de Guinée et encourage la poursuite des efforts menés aux niveaux national et régional pour lutter contre ces menaces.
Les actions violentes menées par les acteurs non étatiques, lesquelles entravent le retour de l’autorité de l’État, le rétablissement des services sociaux de base et la restauration de l’Etat de droit dans certaines zones de la région, inquiètent aussi les membres du Conseil.
Ils condamnent « énergiquement les attaques constantes dans la région dirigées contre les civils, les représentants des institutions locales, régionales et des États, ainsi que les forces de sécurité nationales, internationales et des Nations Unies » et affirment la nécessité de veiller à ce que les auteurs de violations des droits humains et de violations du droit international répondent de leurs actes.
Ils réitèrent leur « ferme condamnation des attaques et des menaces d’attaque dirigées contre les écoles, les enfants et le personnel éducatif, y compris des enlèvements survenus récemment au Nigéria ».
Selon les membres du Conseil, il importe de s’attaquer aux conditions sous-jacentes qui favorisent la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme en Afrique, notamment en veillant à la reconstruction et au relèvement nationaux, en renforçant la bonne gouvernance et en facilitant le développement socioéconomique en Afrique. Ils soulignent également l’importance que revêt la participation pleine, égale et véritable des femmes au maintien de la paix et de la sécurité.
Une vingtaine de militaires tchadiens tués dans une attaque de Boko Haram 06/08/2021 La mort des soldats « rappelle les défis sécuritaires auxquels nous sommes toujours confrontés dans une partie de nos frontières », a réagi Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de transition