Carole Delga salue les derniers arbitrages présentés hier par Stéphane Le Foll concernant l’application française de la PAC en matière de répartition des aides couplées à la production.
151 M€, soit 2% des aides directes, seront distribués pour renforcer la souveraineté alimentaire de la France et réduire sa dépendance à l’importation d’aliments pour les élevages. Les agriculteurs seront incités à produire des protéines pour le bétail, par la culture de légumineuses fourragères, du soja, des protéagineux, de la luzerne, etc.
670 M€ seront attribués chaque année aux éleveurs de races à viandes. Parce que la priorité va à l’emploi, le choix a été fait de favoriser la consolidation des troupeaux de taille moyenne (de 70 à 80 vaches), qui nécessitent un emploi à temps complet pour une exploitation spécialisée dans l’élevage de bovins viande.
Des aides en faveur de l’élevage laitier et pour développer les mesures agro-environnementales ont été également présentées.
Ces décisions, fruit de plusieurs mois de discussions, complètent les dispositifs d’application de la PAC 2015-2020 déjà adoptés en faveur de la compétitivité, de la durabilité et de la diversité de nos agricultures. Avec cette nouvelle PAC, le gouvernement s’engage pour une agriculture plus compétitive, avec une politique agricole plus juste, plus verte, plus régulatrice, tournée vers les jeunes et l’avenir, et dont la première priorité sera de soutenir l’élevage.
Carole Delga,
députée de Haute Garonne