Les villes doivent devenir plus résilientes pour faire face aux catastrophes naturelles et fournir des moyens de transport alternatifs à leurs habitants afin de pouvoir prospérer, a affirmé vendredi le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki moon.
Journée mondiale de l’habitat – À mesure que les effets du changement climatique se font sentir avec plus d’insistance, la résilience urbaine devient d’autant plus nécessaire et urgente », a déclaré M. Ban lors de l’événement de haut niveau organisé au siège de l’ONU en l’honneur de la Journée mondiale de l’habitat.
« Toutes les parties prenantes doivent travailler ensemble pour être en mesure de sauver des vies, protéger les biens et assurer la continuité des services en cas de catastrophe. La planification est essentielle », a-t-il ajouté.
Les coûts humanitaire et économique liés aux catastrophes naturelles son en plein essor, a averti le Secrétaire général, précisant qu’elles ont coûté la vie à près de 1,1 million de personnes depuis 2000. « Plus de 2,7 milliards de personnes au total ont été affectées et le coût économique est estimé à 1.300 milliards de dollars. »
« Les pauvres, qui sont les plus sévèrement touchés, sont également ceux qui dispose des moyens les plus réduits pour la reconstruction », a souligné M. Ban, en ajoutant que la résilience urbaine est une priorité du développement durable.