Pour faire face aux difficultés rencontrées par les entreprises, préserver l’emploi et accentuer l’industrialisation dans les territoires, le ministre du redressement productif a décidé de renforcer la réactivité de l’Etat et de faire de cette mobilisation une priorité nationale. Pour accroître l’implication de l’Etat, le ministre a décidé de nommer, dans chaque région, un commissaire au redressement productif.
Nommé commissaire au redressement productif, Robert Castagnac, assurera le pilotage des actions en Midi-Pyrénées sous la conduite du préfet de région. Une action de l’Etat resserrée, anticipatrice, réactive à l’écoute des entreprises. Une cellule régionale est instaurée autour du commissaire, composée du secrétaire général pour les affaires régionales, de la directrice de la DIRECCTE, du directeur régional de Pôle Emploi, du directeur du pôle gestion publique de la DRFIP et du directeur général adjoint des services du conseil régional. Une coopération nouvelle avec le conseil régional. Le conseil régional a accepté de participer à cette mobilisation afin de fluidifier les informations avec l’Etat tant en ce qui concerne les difficultés rencontrées par les entreprises que les projets de développement qu’elles souhaitent réaliser. Cette coopération s’inscrit dans le prolongement de la participation du conseil régional à la plate-forme « appui PME » pour la recherche de fonds propres.
Une action orientée autour de trois priorités :
1. développer nos capacités à détecter, le plus précocement possible, les difficultés d’entreprises et à expertiser les situations ;
2. préserver la proximité des premiers contacts entre entreprises et pouvoirs publics ;
3. privilégier les circuits courts d’information et notre aptitude à construire des solutions avec les acteurs concernés au plus près des lieux où elles doivent s’appliquer.
Une présence à tous les niveaux .
La nouvelle organisation régionale renforce l’action menée aux niveaux des arrondissements (service public de l’emploi local) et des départements. La qualité du dialogue avec les entreprises, le plus à l’amont possible, et la confiance réciproque sont les conditions d’un accompagnement constructif des situations de difficultés comme des projets de développement.
La précocité des contacts est stratégique ; elle suppose complétude et rapidité des informations et elle implique aussi de préserver la confidentialité. L’ensemble des acteurs économiques est concerné par cette action, chacun dans sa responsabilité. Les collectivités territoriales par leurs agences de développement, les branches professionnelles, les chambres consulaires, les partenaires sociaux, le réseau des experts comptables sont invités à inciter les entreprises à prendre les premiers contacts le plus rapidement possible avec les services de l’Etat.