L’ONU a marqué, en partenariat avec Israël, le cinquantième anniversaire du procès d’Adolf Eichmann, le cerveau de la mise en oeuvre du plan de déportation systématique de millions de juifs européens et de leur mort durant l’Holocauste, par l’organisation d’une table ronde intitulée, « Le procès d’Adolf Eichmann: 50 ans plus tard », lundi au siège des Nations Unies à New York.
Les intervenants ont abordé les aspects psychologiques, sociaux et juridiques du procès, y compris son influence sur la justice et la responsabilité au XXIe siècle. Etaient présents le Ministre israélien Yossi Peled ainsi qu’Elie Wiesel, survivant de l’Holocauste, Messager de la paix de l’ONU et militant des droits de l’homme.
Le programme de communication « L’Holocauste et les Nations Unies » a été créé par l’Assemblée générale en 2006, afin de promouvoir l’éducation au sujet et en mémoire de l’Holocauste afin d’aider à empêcher que ne se reproduisent des actes de génocide. Son programme comprend des produits éducatifs en ligne et imprimés, des séminaires, des séries de films et la commémoration annuelle dans le monde le 27 janvier de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Une exposition intitulée « With Me Are Six Million Accusers: The Eichmann Trial in Jerusalem » (« Nous sommes six millions d’accusateurs : le procès Eichmann à Jérusalem »), s’est par ailleurs ouverte le 19 avril au siège des Nations Unies, à New York.