Le soutient d’Angela Merkel à Nicolas Sarkozy : réalité ou stratégie politique ? Libération.fr relève que « les éditorialistes sont sceptiques ». A moins de trois mois de la présidentielle, les « gains à attendre de l’exercice » ne sont pas prouvés.
Quelle importance faut-il alors accorder à ce soutient ? Selon le Midi libre, « ce rapprochement de circonstance … n’a qu’un seul but : servir les intérêts personnels des deux leaders européens ». La République du Centre prend moins de pincettes. Selon le journal ,« la chancelière a besoin de Nicolas Sarkozy pour échapper au reproche de « domination allemande ».
Une stratégie risquée
Le risque de cette stratégie, c’est Bruno Dive qui l’écrit dans Sud-ouest: « cette intrusion à gros sabots de la chancelière dans la campagne française … risque de faire passer Nicolas Sarkozy pour un vassal plus que comme un allié ». Quant au Figaro, il s’oppose aux autres éditoriaux. En effet, Paul-Henri du Limbert estime qu’« il est dommage que François Hollande feigne encore de l’ignorer. »
Malgré ce soutient, Nicolas Sarkozy « patine dans les sondages ». Il n’obtient que 23.5% d’intentions de votes, contre 30% pour son concurrent François Hollande.