La communauté internationale se souvient des précédents accidents nucléaires. Three Miles Island aux Etats Unis mais aussi et surtout Tchernobyl et son nuage toxique chargé de particules radioactives. Les images de l’explosion du premier hangar de la centrale de Fukushima Daini à 300 kilomètre au nord de la mégapole de Tokyo ont largement alimenté les commentaires et suscité la peur. Vendredi, à la suite du tremblement de terre suivi d’un tsunami dévastateur, les autorités japonaises font état de difficultés dans plusieurs centrales nucléaires. Des difficultés pour refroidir les coeurs des réacteurs.
Vendredi, une explosion dévaste l’un des hangars de cette centrale de Fukushima Daini. Sur les images prises par une caméra de surveillance et relayée par les chaînes de télévision du monde entier on constate un souffle puissant puis une importante fuite de gaz. Un gaz chargé de particules radioactives qui ont poussé le gouvernement japonais à établir un périmètre de sécurité autour du site.
Malgré des annonces contradictoires prononcées tout au long du week end, la peur a largement submergé la communauté internationale. Une angoisse encore aggravées par deux nouvelles explosions dans la nuit de dimanche à lundi. Avec de nouvelles et probables fuites de fumées radioactives. Les autorités japonaises ont maintenu un périmètre de sécurité. Selon l’opérateur de la centrale, seuls les hangars ont été touchés par ces explosions et les structures de confinement n’auraient pas été touchées.
Les observateurs présents au Japon font état d’une angoisse croissante. Au risque nucléaire s’ajoutent la crainte de répliques sismiques.