L’affaire divise l’Espagne et ré-ouvre des plaies bien douloureuses. Celles de la guerre civile et de la dictature franquiste. L’affaire secoue les nombreux républicains espagnols installés dans la ville rose. Pour avoir, à la demande de familles de victimes, ouvert une instruction contre certains crimes du franquisme, le juge espagnol Baltasar Garzón vient d’être suspendu dans l’attente de mesures définitives.
De nombreuses associations toulousaines demandent aujourd’hui que la justice espagnole (Tribunal Suprême) abandonne ces poursuites. ¡ Verdad y Justicia para las victimas del franquismo ! ¡ Apoyo a Garzón ! Le collectif « Vérité et Justice pour les victimes du franquisme » composé notamment de la Casa de España en Toulouse, de la ligue des droits de l’homme, et des partis de gauche appelle à un rassemblement Jeudi 27 mai 2010 à 18 heures sur la place du Capitole de Toulouse.
Le collectif réclame également « que les disparus des fosses communes soient identifiés et traités avec dignité, que toutes les victimes du franquisme soient réhabilitées » et exige « que l’Espagne applique le droit international« .
magistrat instructeur de l’Audiencia Nacional d’Espagne, l’une des plus hautes instances juridictionnelles d’Espagne le juge Baltasar Garzon a notamment enquêté sur des affaires de terrorisme, de corruption et sur des crimes commis en Argentine et au Chili pendant les dictatures.