Une étape importante contre la pauvreté estime même la centrale syndicale. La CFDT « se réjouit » car selon ce syndicat « la crise le rend plus indispensable que jamais ». Depuis 2005, la CFDT s’est fortement impliquée dans la construction du RSA comme dans les travaux du Grenelle de l’insertion rappelle encore un communiqué de presse envoyé ce jour.
Bien qu’il ne soit ni un salaire, ni un contrat de travail, le RSA est un complément de revenu social pérenne.
C’est une mesure de pouvoir d’achat. Il devrait concerner près de 4 millions de personnes dont 1,5 million d’allocataires de minima sociaux mais aussi 2,2 millions de travailleurs pauvres.
Le RSA est, en ce sens, « une innovation sociale » déclare d’Annie Thomas, secrétaire nationale de la CFDT.
Mais le syndicat CFDT souhaite aller plus loin par : 1) un financement qui met à contribution les plus hauts revenus 2) une ouverture du RSA à tous les jeunes salariés, quelque soit leur âge et leur situation familiale 3) un accompagnement renforcé de Pôle emploi et 4) un suivi et une évaluation pour éviter les effets d’aubaine des entreprises et des branches.